La pedagogia institucionau gesida de la pedagogia Freinet

La pédagogie institutionnelle élaborée par Fernand Oury (1920-1998), instituteur qui, au départ, était membre du mouvement Freinet, est un prolongement de la Pédagogie Freinet. Fernand Oury a cependant rompu avec le mouvement Freinet.

Il reste fidèle à certains aspect de la classe coopérative, mais organise différemment les « institutions » de son fonctionnement : le « quoi de neuf », le conseil. Sur le plan théorique, il s’inspire de la psychanalyse pour trouver une place à chacun dans la classe.

Le but de la pédagogie institutionnelle est d’établir de créer et de faire respecter des règles de vie dans l’école, par des institutions appropriées ; Si l’enfant perçoit le lieu classe comme un endroit de repères, de sécurité, de vie, où l’on peut régler des questions, il va progressivement prendre en charge sa vie d’écolier. Il va garder ou retrouver le goût d’apprendre, à travers son engagement, ses initiatives…

Outils

L’institution clé consiste essentiellement en des « lieux de paroles » mis en place dans les classes. L’entraide et la fraternité existent et l’enseignant donne toute sa place à la parole de l’enfant.

Le quoi de neuf ?

Le quoi de neuf est un temps de parole quotidien au cours duquel, le matin en arrivant, l’élève peut dire à la classe ce qu’il a envie de lui faire partager. Le but est double :
– Permettre à l’enfant de déposer ce qui lui tient à cœur, afin d’être ensuite plus disponible pour entrer dans les activités scolaires. C’est une transition entre l’école et la maison.
– Encourager l’expression orale, en mettant en place des situations de communication vraies au cours desquelles l’élève s’adresse à la classe parce qu’il a réellement quelque chose à lui dire.

Le conseil de classe coopératif

Le conseil de classe coopératif est la réunion des élèves où se discute tout ce qui a trait à la vie de la classe. Généralement hebdomadaire, il traite du règlement des conflits, des projets, des décisions à prendre ou encore des améliorations à réaliser.

La pédagogie institutionnelle refuse en bloc l’approche non-directive. Un enfant à qui on laisse faire tout ce qu’il veut ne peut pas avoir envie de grandir. Il faut qu’il y ait des lois en classe qui ne soient pas transgressées.

Les ceintures de comportement et
de compétences

Les ceintures de niveau permettent aux enfants d’évaluer leur réussite dans tel ou tel domaine d’activité de la classe. Grâce au tableau des ceintures affichées en permanence dans la classe, les enfants savent toujours où ils en sont.

Les deux courants de la pédagogie institutionnelle

Une scission a lieu en 1964 entre les courants Fernand Oury et Raymond Fonvieille, chacun se réclamant d’une « pédagogie institutionnelle », à deux faces.

L’une, dont le chef de file est Fernand Oury, est d’inspiration psychanalytique, liée à la psychothérapie institutionnelle, principalement à Jean Oury et à Félix Guattari. Les enfants auprès desquels travaille Fernand Oury relèvent de l’éducation spécialisée ; la finalité est éducative mais également thérapeutique.

L’autre, dont le chef de file est Raymond Fonvieille, d’inspiration psycho-sociologique et autogestionnaire, liée à des sociologues, principalement Georges Lapassade, René Lourau et Michel Lobrot. Les élèves sont, dans ce cas, principalement issus de milieux sociaux défavorisés et sont en situation d’échec scolaire massif. L’accent est mis sur la dimension socio-politique et l’analyse de celle-ci dans le cadre de la classe.

Pédagogie institutionnelle

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